Vous voulez un texte clair, cohérent et bien évidemment sans faute d’orthographe ni de syntaxe ?

Je vérifie ces critères déterminants pour la qualité d’un texte :

L’orthographe

orthos (« correct ») / graphia (« écriture »)

C’est l’ensemble des règles fixées par l’usage qui organise la manière d’écrire les mots.

Voici quelques exemples à titre d’illustration…
  • « vingt » et « cent » prennent un S quand aucun autre chiffre/nombre ne suit : → J’ai quatre-vingt-deux euros en poche, et toi quatre-vingts. → Sur les cinq cents euros demandés, j’en ai versé deux cent trois.
  • « martyr » ou « martyre » ? Le premier est la victime, le second le supplice : → Saint Étienne est un martyr. → Cette femme malade a souffert le martyre.
  • Y a-t-il un trait d’union après « quasi » ou « demi » ? Oui, si ce qui suit est un nom : → La quasi-totalité du personnel est sortie depuis une demi-heure. → Il était à demi endormi lorsque je l’ai retrouvé. nomadjectif
Je corrige aussi les « coquilles », ces erreurs d’inattention ou ces fautes de frappe, que l’œil ne perçoit plus même après plusieurs relectures.

Un C à la place d’un S peut tout changer…

→ J'aime à te voir, ô jeune fille, détachant ta noire mantille de tes épaules de catin/satin (auteur inconnu).

La syntaxe

C’est la partie de la grammaire qui décrit la manière dont les mots se combinent pour former des phrases.

Je contrôle la structure de la phrase, l’ordre des mots, les accords, la concordance des temps.

  • Les adjectifs de couleur sont invariables si ce sont aussi des noms de minéraux ou végétaux (sauf pour « rose »,« fauve », « mauve », etc.) : → des roses orange mais des roses roses
  • « tout » (adverbe) s’accorde avec l’adjectif qui suit si le H est aspiré : → Elles sont tout hébétées. → C’est une personne toute haineuse. l’hébétude = H muetla haine = H aspiré
  • Accord avec un sujet complexe (« plus d’un » + verbe au singulier ; « moins de deux » + verbe au pluriel) : Plus d’un promeneur a dû être surpris par ce froid matinal. Moins de deux personnes se sont déplacées pour l’occasion.
  • Le participe passé des verbes pronominaux s’accorde si le complément d’objet direct est placé avant : → « Ce sont les roses qu’elle s’est achetées. » → « Voici les trois roses qu’elle s’est acheté. » CODAttention, ceci est un compl. de mesure (pas le COD) !
  • « après que » + subjonctif est incorrect. Cette forme est calquée sur « avant que » + subjonctif : → Après qu’il s’est fait mal, j’ai dû l’emmener chez le médecin.
  • Le solécisme est une faute de syntaxe partant d’une règle existante : « pallier » est un verbe transitif, c’est-à-dire qu’il est suivi d’un COD ; « pallier à » est donc incorrect :→ Il pallie son handicap.

Le sens

Je m’assure que le texte ne comporte pas de contre-sens ni d’approximation, et que les mots sont justement employés

  • « solutionner » est un néologisme créé à partir du nom « solution », mais qui fait double emploi avec « résoudre », que l’on doit lui préférer.
  • Une impropriété consiste à employer un mot dans un sens qui n’est pas son sens usuel ; c’est donc se tromper de mot : → Une simple inclination/inclinaison de la tête peut suffire. → J’ai composé un poème à l’intention/à l’attention de ma grand-mère.
  • Le barbarisme est une forme qui n’existe pas : → *Ils sontaient (pour étaient. Fréquent chez les jeunes enfants)). → *Ils ont été rénumérés (au lieu de rémunérés).
  • L’anglicisme est l’emprunt de termes anglais qu’il est préférable d’éviter (comme secure, feed-back) ou un calque de constructions syntaxiques anglaises, comme *être en charge de (pour « avoir la responsabilité de ») ou *Je serai sur Paris (au lieu de « Je serai à Paris »).

Le style

C’est un point à ne pas négliger si l’on veut un texte attrayant, qui invite à la lecture. Le style est propre à chacun mais il y a tout de même certaines choses à éviter comme :

  • Les pléonasmes → monter en haut, collaborer ensemble, la marche à pied, constellé d’étoiles, etc. ;
  • Les phrases répétitives (voir. fichier Word) ou trop longues.
Je vérifie aussi le registre de langue utilisé et la cohérence du style.

La typographie

Il existe un certain nombre de règles typographiques qui facilitent la lisibilité d’un texte et favorisent son esthétisme. Je veille à la mise en forme de vos écrits ainsi qu’au respect des espacements, de la ponctuation et de l’emploi des capitales.

Prenons par exemple les titres d’ouvrages (qui s’écrivent en italique dans un texte en romain).

Si le premier mot est un article défini, une capitale initiale sera nécessaire à l’article et au substantif suivant (ainsi qu’à l’adjectif qui précède celui-ci) :

  • Les Précieuses ridicules Le Petit Chaperon rouge art. déf. + nomart. déf. + adj. + nom
  • Toutefois, si le titre ne commence pas par un article défini ou s’il s’agit d’une phrase complète, on ne mettra la capitale initiale qu’au premier mot : Une vie J’irai cracher sur vos tombes art. indéfini

Les majuscules sont importantes et s’emploient à bon escient…

  • M., monsieur ou Monsieur ? Ce terme de civilité est abrégé lorsqu’il désigne la personne dont on parle, mais s’écrit intégralement lorsque l’on s’adresse à cette personne (plus rarement, il s’écrit avec une capitale initiale lorsque l’on parle du frère du roi) : → M. Robert revient à 14 heures. → Je ne comprends pas votre réaction, monsieur Petit !
  • Les termes qui suivent n’ont pas le même sens →Le chef de l’État est dans un état préoccupant.
  • Les capitales accentuées sont importantes pour faciliter la lecture : DES PARENTS INDIGNES / DES PARENTS INDIGNÉS

Mes ouvrages de référence

  • Le Lexique des règles typographiques en usage à l’Imprimerie nationale
  • Pièges et difficultés de la langue française de Jean Girodet
  • Dictionnaire d’orthographe et expression écrite d’André Jouette
  • Précis de bonne typographie de Jean Tillie
  • Nouvelle édition du dictionnaire de l’Académie française https://www.dictionnaire-academie.fr/presentation#interr-2